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Rencontres à l’Université d’Angers

Rencontres à l’Université d’Angers

 

Début avril, j’ai pris rendez-vous avec différents partenaires de l’Université d’Angers pour faire le point sur l’organisation et la santé.

 

Avec les professionnels de santé du SUMPPS

Présent sur le campus de l’Université, le service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé rassemble de nombreux professionnels de santé dont l’objectif est de s’assurer de la bonne santé des étudiants lors de bilans, consultations de médecine générale, de psychologie, de psychiatrie, de diététique, de gynécologie, mais aussi d’accompagnement avec le service social.

Toutes les consultations proposées sont gratuites pour les étudiants de l’Université et écoles conventionnées.

Ces professionnels ne travaillent pas seuls : ils sont accompagnés d’étudiants relais-santé pour faciliter le dialogue entre pairs. Chaque années, 11 étudiants de cursus variés sont recrutés pour intégrer ce dispositif.

J’ai été accueillie par le Docteur Florence HARTHEISER, Directrice du SUMPPS et par Isabelle RICHARD-CREMIEUX, Doyenne de l’Unité de formation et de Recherche Santé à Angers, une psychologue et une personne du service social. Nous avons échangé sur la santé générale des étudiants et notamment la santé mentale.

Différents dispositifs de soutien psychologique sont proposés par le gouvernement. Les étudiants confrontés à une situation de mal-être peuvent bénéficier d’un accompagnement sans avance de frais via la plateforme santepsy.etudiants.fr. Ils peuvent choisir leur psychologue sur la liste de professionnels partenaires accessibles sur l’interface et prendre directement rendez-vous. Chaque étudiant peut bénéficier de 3 consultations prises en charge. Au même titre, les bureaux d’aide psychologique universitaires (BAPU) demeurent ouverts et les consultations sont prises en charge à 100% par la Sécurité sociale et les mutuelles.

Par ailleurs, un centre de dépistage COVID par tests antigéniques a été mis en place depuis le 08/02/2021, au sein du campus de Belle-Beille.

 

 Avec les représentants des syndicats étudiants UNEF et Fé2a

 

L’occasion pour les étudiants de faire un tour d’horizon de cette année universitaire pas comme les autres, et de faire remonter les difficultés auxquelles ils sont confrontés.

Globalement, ils étaient tous d’accord pour dire qu’ils étaient en manque de lien social, et que le retour en présentiel une journée par semaine avait été le bienvenu.

Le temps d’échange a permis d’évoquer les différentes aides mises en place par le Gouvernement, parfois mal connues par les intéressés, telles que les repas à 1 euros, le gel des frais d’inscription, la mise en place d’emploi de tuteurs et référents étudiants, la revalorisation des bourses étudiantes, le gel du prix des loyers ou encore l’aide à l’installation de 1000 euros pour un premier logement sous conditions …

Les étudiants m’ont fait part des difficultés récurrentes tel que le manque de logements étudiants sur l’agglomération angevine, la précarité, qu’elle soit alimentaire ou matérielle ou bien encore l’incertitude pour les doctorants de trouver un poste.

Ce temps d’échange privilégié avec les étudiants était important dans cette période de crise difficile qui a bouleversé leur quotidien.

 

Avec la Directrice du Cabinet de l’Université d’Angers

 

J’ai ensuite rencontré Anne-Sophie HOCQUET, Directrice du cabinet de l’Université, avec qui j’ai échangé sur :

-          - Le retour en présentiel, très apprécié par les étudiants. Les 1ères années, sortis du lycée, semblent mieux vivre la crise que les étudiants en 3ème année, habitués à une vie de campus.

-          - La mise en place du tutorat pour tous les étudiants qui le demandent, pour pallier le manque de cours en présentiel et renforcer la solidarité entre eux.

-          - La question cruciale du manque de logement. Une première réunion a été organisée avec le Département, la Mairie d’Angers, le Préfet et l’Université, et j’ai sollicité le Préfet de Maine-et-Loire pour relancer la 2ème réunion afin d’anticiper la rentrée. En septembre 2020, plus de 1000 étudiants ont été accueillis et 600 à 800 sont attendus en septembre 2021. Il est important de pouvoir les accueillir dans de bonnes conditions. La difficulté se concentre davantage entre septembre et juin car ensuite, les logements sont libérés avec la mobilité liée aux stages.

-          -  Peu de stages ont été annulés, alors même qu’on pouvait le craindre du fait des restrictions sanitaires. Il en va différemment en matière d’emploi ; trouver un job étudiant est plus compliqué du fait de la fermeture des commerces. Par contre des emplois ont été proposés sur le campus universitaire.  

- Plus généralement lors de cet échange, nous avons évoqué la pérennisation des dispositifs d’aide, mais également la loi de programmation de la recherche pour les années 2021-2030 portant diverses dispositions relatives à la recherche et à l’enseignement supérieur, promulguée le 24 décembre 2020.