« Améliorer la protection de nos concitoyens, mieux accompagner les victimes, et donner à nos forces de l’ordre les moyens d’agir dans la proximité contre toutes les formes de délinquances »
Après une trentaine d’heures de débat dans l’hémicycle, l’esprit de co-construction qui anime la majorité présidentielle depuis le début de la législature a conduit à l’adoption le 22 novembre 2022 de la loi d’orientation et de programmation du Ministère de l’Intérieur à l’Assemblée nationale dite LOPMI.
C’était un engagement du Président de la République à la suite du Beauvau de la sécurité.
L’objectif est clair : améliorer la protection de nos concitoyens, mieux accompagner les victimes, et donner à nos forces de l’ordre les moyens d’agir dans la proximité contre toutes les formes de délinquances.
Ce texte, attendu par nos policiers, nos gendarmes et nos sapeurs-pompiers permettra d’assurer pour la période 2023-2027:
Depuis 2017, le budget du Ministère de l’Intérieur a été augmenté de 10 milliards d’euros, ce qui a permis le recrutement de 10 000 policiers et gendarmes supplémentaires. Avec cette loi de programmation, nous allons plus loin :
1. Nous allouons, d’ici la fin du quinquennat, 15 milliards d’euros supplémentaires et la création de 8 500 emplois.
2. Nous créons 200 nouvelles brigades de gendarmerie partout en France. Une décision inédite, alors que ces 30 dernières années 500 brigades avaient été supprimées.
3. Pour alléger la charge administrative des forces de l’ordre, nous recrutons 4 400 assistants d’enquête.
4. Nous généralisons les caméras-piétons et équipons les véhicules de caméras embarquées dès 2023, pour faciliter le travail des forces de l’ordre.
5. Pour lutter contre la cybercriminalité, nous recrutons 1 500 cyberpatrouilleurs supplémentaires et renforçons la lutte contre le blanchiment d’argent en cryptoactifs.
6. Nous mettons la victime au centre de l’attention en ouvrant la possibilité d’avoir recours à la visioconférence pour le recueil d’une plainte et en permettant le droit à l’assistance d’un avocat dès le dépôt de plainte.
7. Grande cause du quinquennat d’Emmanuel MACRON, nous dédoublons les effectifs dédiés à la lutte contre les violences intra familiales et sexuelles, créons des postes d’intervenants sociaux et triplons l’amende pour outrage sexiste.