La semaine dernière, en 2e lecture, le groupe LaREM a soutenu une proposition de loi relative au renforcement du droit à l'IVG. Le sujet de l'avortement avait déjà été porté précédemment par plusieurs groupes politiques.
Les propositions d’allongement du délai de 12 à 14 ans, la suppression de la clause de conscience et l’autorisation pour les sages-femmes de réaliser cet acte instrumental me semblent inadaptées à la situation et prennent le problème à l’envers.
En effet, l’information , la prévention, l’accès aux consultations sur un territoire mieux maillé avec des professionnels volontaires doivent prévaloir pour éviter des conséquences lourdes pour les femmes comme pour les soignants.
L’avortement reste l’exception, personne n’y recourt de gaieté de cœur » disait Simone Veil, c’est pourquoi il faut se donner les moyens d’accompagner les personnes dans des conditions adaptées et éviter de toucher à cette loi régulièrement remise en cause.
Pour ma part, j’ai voté contre ces propositions considérant que ces évolutions n’améliorent pas le sort des femmes et rend plus difficile recrutement des médecins.
Le texte a été adopté mardi 30 novembre à l’Assemblée et sera examinée par le Sénat en janvier.