Mardi 5 octobre, l’Assemblée nationale a adopté en 1ère lecture la proposition de loi visant à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne par 115 voies pour et 0 contre.
Ce texte, porté par le groupe LaREM à l’initiative de Laurence Vanceunebrock, vise à créer les outils qui permettront de sanctionner davantage ces pratiques intolérables appelées « thérapies de conversion ». Nous saluons le soutien très large reçu par cette proposition de loi dans l’hémicycle.
« Je me réjouis que ce texte soit débattu, voté et puisse enfin aboutir. Rien ne peut être acceptable quand on conteste l’orientation sexuelle ou le changement de genre d’une personne. Finissons-en avec ces pratiques. Notre message est clair : les victimes de thérapies de conversion doivent être protégées, et leurs auteurs condamnés », a déclaré Christophe CASTANER, Président du Groupe LaREM.
C’est une étape majeure dans la lutte contre ces pratiques. Bien qu’interdites, elles ne font l’objet que de très peu de condamnations compte tenu de la difficulté à appréhender les formes multiples qui peuvent les caractériser. Avec cette PPL, le gouvernement poursuit le travail de sensibilisation mené, notamment par les associations, et donne à la justice des moyens supplémentaires pour réprimer ces agissements d’un autre âge :
« C'est faire preuve d'humanité que de considérer chacun avec respect. C'est la raison pour laquelle je suis heureuse du vote de cette proposition de loi visant à réprimer les thérapies de conversion par la grande majorité de l’Assemblée nationale. Nous avons ainsi montré notre engagement à respecter l’affirmation de chacun dans une orientation sexuelle ou une identité de genre qui lui est propre », a déclaré Laurence VANCEUNEBROCK, rapporteure du texte.
Avec ce vote, le gouvernement confirme son engagement de rendre la société plus inclusive, plus égalitaire et moins discriminante. Une société dans laquelle chacune et chacun est respecté au-delà de son orientation sexuelle ou son identité de genre.