Le 15 mai dernier, je suis intervenue à la tribune de l’Assemblée nationale sur la discussion générale du projet de loi Transformation de la fonction publique. Ce projet fait suite à une année entière de concertation avec les 9 organisations syndicales et les représentants des employeurs publics de l’Etat, territoriaux et hospitaliers.
J’ai défendu ce texte car je crois profondément qu’une réforme de la fonction publique est nécessaire pour assurer une meilleure efficacité du service public, tout en garantissant le maintien des droits des fonctionnaires.
Après l’acte créateur de 1946 par Maurice Thorez, puis l’acte de refondation de 1983, le moment est venu, en 2019, de donner un nouveau souffle à la fonction publique.
Ce projet de loi vise ainsi à offrir aux agents de nouveaux droits, de nouvelles perspectives d’évolution professionnelle, et à accorder aux employeurs une plus forte autonomie dans le recrutement et la gestion de leurs équipes.
Modernité, souplesse, mobilité sont les maîtres mots de ce nouvel acte de transformation :
- Modernité, car il s’agit d’actualiser la fonction publique en lien avec un monde du travail qui a beaucoup évolué depuis 35 ans ;
- Souplesse, pour permettre à l’employeur public de gérer ses ressources humaines au plus près des besoins ;
- Mobilité, pour faciliter les passerelles au sein des 3 fonctions publiques et décloisonner les frontières avec le secteur privé.