Nicole Dubré-Chirat se félicite de l’adoption à l’unanimité, jeudi 19 janvier, de la proposition de loi portant amélioration de l’accès aux soins par la confiance aux professionnels de santé proposée par sa collègue, Stéphanie Rist.
Au cours des débats, elle a souligné que les avancées proposées vont permettre de libérer du temps médical, d’améliorer l’accès aux soins et de mieux reconnaître les compétences des professionnels de santé. Elle a aussi insisté sur le professionnalisme des infirmiers, kinésithérapeutes, assistants dentaires, opticiens, pharmaciens et podologues, dont la formation adaptée permet d’assurer un accès direct de qualité.
Ces nouvelles mesures s’inscrivent dans le prolongement des initiatives menées par la majorité présidentielle depuis 2017 en matière de politiques de santé, notamment la loi du 26 avril 2021 (dite « loi Rist »), qui avait déjà ouvert la voie à la simplification et à l’élargissement du droit de prescription.
Avec l’adoption unanime de ce nouveau texte, les compétences des professionnels de santé sont une nouvelle fois étendues, pour permettre une meilleure prise en charge du patient.
• Les infirmières et les infirmiers en pratique avancée (IPA) sont titulaires d’un master II, obtenu après une licence et trois années d’expérience professionnelle et dont la technicité est reconnue dans divers domaines (pathologies chroniques stabilisées, urgences, psychiatrie, oncologie, maladies rénales chronique…). Ils demandaient depuis longtemps une reconnaissance de leurs compétences professionnelles, c’est le cas avec ce nouveau texte ;
• Les masseurs-kinésithérapeutes pourront quant à eux prescrire une activité physique adaptée aux patients atteints d’une affection de longue durée ;
• Les assistants dentaires pourront procéder à des actes d’imagerie à visée diagnostique, prophylactique et orthodontique et à des soins post-chirurgicaux ;
• Les pédicures-podologues pourront faire des prescriptions d’orthèses plantaires, gradation du risque podologique des patients diabétiques ;
• Les opticiens-lunetiers pourront adapter la prescription de verres correcteurs ou de lentilles de contact ;
• Et à titre expérimental, les pharmaciens biologistes pourront pratiquer le prélèvement cervico-vaginal réalisé dans le cadre du dépistage du cancer du col de l’utérus.
Cette proposition de loi permet au médecin d’assurer la coordination des différentes professions de santé dans le cadre du parcours de soin du patient.
Nicole Dubré-Chirat a d’ailleurs eu l’occasion de le rappeler en séance : « les infirmières en pratique avancée peuvent exercer en accès direct, en lien bien sûr avec le médecin traitant ou référent, auquel elles transmettent toutes les informations sur les soins prodigués à chaque patient ».
C’est une juste reconnaissance des missions et des compétences des professionnels de santé.
Cette évolution de l’organisation des professions de santé est incontournable afin de lutter contre les problèmes d’accès aux soins dans les territoires en tension et afin de permettre à chacun d’accéder rapidement aux soins.
Le texte a été transmis au Sénat qui se prononcera sur ces propositions à la mi-février.