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Retour sur mon déplacement à Bruxelles

Dans le cadre des travaux de la commission d’enquête sur les défaillances des politiques publiques en matière de handicap et de santé mentale que je préside à l’Assemblée nationale, je me suis rendue à Bruxelles avec le rapporteur de la commission Sébastien SAINT-PASTEUR. Ce déplacement avait pour objectif de mieux comprendre les dispositifs mis en place en Belgique pour favoriser l’accompagnement, l’inclusion et la prise en charge des élèves, notamment dans le champ scolaire.

Nous avons visité un centre médico-psycho-social (CPMS), une structure clé du système belge. Ces centres assurent un suivi global des élèves, alliant soutien psychologique, accompagnement social et conseils d’orientation, en lien étroit avec les équipes éducatives et les familles. 188 CPMS existent en Wallonie et aident environ 5000 jeunes. Des équipes pluridisciplinaires interviennent au sein des écoles pour mettre en place les aménagements raisonnables et accompagner les enfants dans les écoles ordinaires ou vers des écoles spécialisées.

Les échanges avec les professionnels du centre ont permis de mieux saisir la complémentarité des approches éducatives et sanitaires, ainsi que la place centrale accordée à la prévention et à la continuité de l’accompagnement.

Le déplacement s’est poursuivi l’après-midi à la Fédération Wallonie-Bruxelles par une rencontre avec des représentants de l’enseignement francophone belge, autour des enjeux de l’inclusion et des dispositifs d’accompagnement des élèves à besoins spécifiques. Après une présentation du pacte pour un enseignement d’excellence belge, les discussions ont porté sur la mise en place des aménagements raisonnables, sur le cadre légal belge en matière d’enseignement spécialisé ainsi que sur les outils de détection précoce des difficultés psychiques et cognitives.

Ce déplacement a été l’occasion d’avoir une approche comparative sur les situations de nos deux pays, mais aussi d’aborder les différences d’organisation susceptibles d’inspirer de nouvelles pistes d’action au niveau national, pour améliorer la prise en charge des troubles psychiques et du handicap dès le plus jeune âge. Les enseignements tirés de ces échanges nourriront les recommandations à venir dans le rapport de la commission d’enquête, dont la parution est prévue en fin d’année.

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