Canelés au chorizo, mogettes de Vendée, jus de fruits fait maison… La carte de la cantine du collège Jean-Monnet d'Angers ce vendredi, met d’autant plus en appétit que le bio s’y taille une belle part. Derrière les fourneaux, l’équipe de Nicolas Thurault.
La vague du Big Data déferle sur tous les secteurs
Le Big Data fait partie de notre quotidien et va profondément impacter l'économie au cours des prochaines décennies. Vouloir en bénéficier impose une approche technologique loin du seul secteur technologique.
80 % d’approvisionnement local
« Depuis trois ou quatre ans, nous avons passé un palier supplémentaire, explique le chef cuisinier. D’environ 35 %, la part du bio est passée à 50 % » du volume financier des achats. À part certains fruits, comme les bananes, la quasi-totalité de ces produits sont locaux. Tout compris, l’approvisionnement local représente d’ailleurs près de 80 %.
Un choix assumé par la direction de l’établissement. « Le budget est nécessairement prélevé sur d’autres chapitres », explique Olivier Jacques, principal depuis 2013. Les liens étroits établis avec une trentaine de fournisseurs permettent aussi de tenir les prix.
Un surcoût pour le bio ?
La démarche est approuvée par les parents d’élèves. « Ils se sont prononcés pour payer un surcoût de 20 centimes par repas pour accroître la part du bio » , affirme Nicolas Thurault. Le repas est actuellement facturé 3,55 €. Le coût des denrées est de 2€. Mais le conseil départemental, décisionnaire en la matière, ne souhaite pas que les prix varient entre établissements.
Article Ouest France du 13 octobre 2018. Crédit photo de Ouest France.
Les députés Nicole DUBRE-CHIRAT et Matthieu ORPHELIN, le principal de Jean Monnet, Olivier JACQUES et le chef cuisinier Nicolas THURAULT avec des élèves.