Après un travail soutenu à l’Assemblée nationale dans les commissions spéciales sur la révision des lois de bioéthique et la réforme de la retraite, je suis revenue en circonscription pour le premier tour des élections municipales le 15 mars dernier. Il s’en est suivi la période de confinement qui a commencé pour moi par une mise en « quatorzaine » pour suspicion de Covid-19. Cela ne m’a pas empêchée de travailler à distance avec le gouvernement, mes collègues de la Commission des lois, et en circonscription avec le Préfet, les élus, l’ARS et autres partenaires.
J’ai ainsi adapté mon travail de terrain pour continuer d’assurer les liens et interpeller les autorités compétentes, en particulier le gouvernement. Je réponds ainsi aux sollicitations des élus, des entreprises, des partenaires sociaux et chambres consulaires, des ordres professionnels, des associations, des particuliers ou encore des EHPAD auprès desquels j’ai réalisé une enquête sur la gestion de la crise.
Notre travail de Député a par exemple conduit à enrichir et améliorer les ordonnances prises par le gouvernement.
Au début, les demandes portaient surtout sur les aides exceptionnelles du gouvernement pour soutenir l’économie et les moyens de les obtenir, tandis que nous sommes davantage aujourd’hui dans l’information, le conseil et l’accompagnement, et la préparation du déconfinement. Cela va s’amplifier lors de la réouverture des écoles laquelle est en préparation avec les maires, les directeurs et les enseignants.
Je tiens à signaler la très bonne coordination de tous les acteurs locaux, en particulier le Préfet et les élus, ce qui a permis la circulation rapide des informations, des décisions, des actions, et surtout la remontée de terrain pour adapter au mieux les directives aux situations locales.
En effet, la reprise est attendue et s’organise, et je dois dire que nous avons la chance, en Maine-et-Loire, d’avoir été impacté plus tard et moins que d’autres.