Le Gouvernement a lancé le 3 septembre 2019 un Grenelle contre les violences faites aux femmes parce qu’en France, une femme est tuée par son conjoint ou ex-conjoint tous les deux jours.
Ceci a permis d’envisager 30 nouvelles mesures qui ont pour but de lutter contre les violences conjugales et éradiquer ces « féminicides ».
Ces mesures sont financées à hauteur d’1 milliard d’euros.
Cliquez sur le lien ci -après pour découvrir les 30 mesures :
https://www.gouvernement.fr/30-nouvelles-mesures-pour-combattre-les-violences-faites-aux-femmes
Parmi celles-ci, les plus significatives et nouvelles sont :
- Le numéro d’urgence le 39 19 dont l’utilisation est élargie 24/24 et 7j/7 ;
- la mise en place d’une grille unique d’évaluation du danger qui sera diffusée à toutes les brigades et commissariats pour permettre aux policiers et aux gendarmes d’appréhender avec précision les risques encourus et de proposer une protection et un accompagnement adaptés ;
- La création de 80 postes supplémentaires d’intervenants sociaux dans les commissariats et gendarmeries ;
- La création de 1 000 nouvelles solutions de logement et d’hébergement.
L’ouverture de deux centres par région de prise en charge des auteurs de violences.
La généralisation des unités d’accueil médico-judiciaires pédiatriques (UAMJP) afin de recueillir dans de bonnes conditions la parole de l’enfant.
- L’interdiction de la médiation pénale comme alternative aux poursuites en cas de violences conjugales, ou comme alternative à une décision en cas de litige devant le juge aux affaires familiales ;
- L’assistance d’un avocat ;
- L'utilisation des bracelets anti-rapprochement pour protéger les victimes en empêchant l’auteur des violences de les approcher.
La décharge des descendants de leur obligation alimentaire envers le parent condamné pour homicide volontaire de l’autre parent ;
- L’ouverture de droit aux victimes sous ordonnance de protection de débloquer leur épargne salariale de façon anticipée pour ce motif ;
- Le déploiement des « chambre de l’urgence »qui permettront d’accélérer le traitement des procédures et de mieux coordonner l’ensemble des acteurs judiciaires.
- La demande systématique d’un état de la situation à l’aide sociale à l’enfance en cas de violence conjugale, et à défaut une évaluation administrative de la situation familiale.
Ces actions permettront une amélioration plus adaptée de la prise en charge, et ce à chaque étape de l’accueil des victimes afin de protéger les femmes, les hommes et les enfants témoins de ces actes, et victimes reconnues aujourd’hui.